Essai Historique La Corporation municipale Saint-Marc-sur-Richelieu |
Recherches : Jacques Hébert Sources Procès verbaux de la corporation 1855-1967 Ministère des Affaires Municipales du Québec La mémoire du Québec de Jean Cournoyer Publication 200ième anniversaire "1792-1992 SAINT-MARC-SUR-RICHELIEU" |
La municipalité de
Saint-Marc-sur-Richelieu, sise sur les bords d'une magnifique rivière
qui prend sa source dans le lac Champlain, se déverse dans le fleuve
Saint-Laurent en bordure de la municipalité de Sorel, son nom, la rivière
Richelieu.
Sa principale
activité économique est l'agriculture. La superficie occupée par la
production agricole dépasse près de 95 % de la superficie du territoire.
Ses deux auberges, de
renommées internationales, attirent chaque année de nombreux touristes
venus de plusieurs pays du monde. La plus ancienne est l'auberge
Handfield et la plus récente, l'hostellerie des trois Tilleuls jumelée
d'un centre Givenchy.
La majorité de la
population active exerce leur profession à l'extérieur de la
municipalité.
Son charme et sa
tranquillité hébergent chaque année plus de 1,500 campeurs qui résident
temporairement dans le camping St-Marc, doublant presque ainsi la
population locale en saison estivale. C'est de cette municipalité dont je veux vous raconter l'histoire à travers les procès-verbaux de son conseil municipal. |
INTRODUCTION |
Lorsque j'ai
décidé d'entreprendre d'écrire l'histoire de notre corporation
municipale, je n'avais pas idée de l'énorme travail que cette étude me
réservait.
Cette histoire est basée
sur des recherches dans les procès-verbaux, lesquels débutent en 1855.
Un autre point que j'ai
découvert dans ces recherches, c'est que la majorité de ces faits nous
renseignent sur les besoins et les attentes de nos ancêtres dans leur
vie de citoyens de St-Marc, mais également que ces faits ne font
qu'ouvrir une porte à des recherches plus avancées et qu'il serait
intéressant de les poursuivre.
La vie municipale d'une
société engendre une grande partie de l'histoire de cette communauté. Pour bien comprendre les actes posés, chacun d'entre nous doit reculer et se plonger dans le passé. Il doit faire jaillir de son imagination les scènes appropriées au contexte. Au début, et pendant plusieurs années, c'est le temps des chandelles, des lampes à l'huile, du chauffage au bois, des routes de terre, de la grande autorité de la religion, du temps où plusieurs personnes ne savaient lire et encore moins écrire.
Les moyens de transport
étaient le cheval, le bœuf, les bateaux à rame ou à vapeur et autres
moyens primaires. Souvent, le trajet s'effectuait à pied. En premiers
lieux, les voies de communication étaient
naturelles, comme les rivières, les lacs, les océans et par
quelques routes de terre mal entretenues.
On découvre graduellement
les initiatives locales et l'intérêt graduel pour ce qui se passe à
l'extérieur de la paroisse. Nous découvrons par cette recherche, les
habitudes électorales, les premiers aqueducs, les égouts, la venue de
l'électricité, les méthodes d'emprunt, les grandes périodes d'hygiène
lors des épidémies, la protection contre les incendies, la législation,
les permis pour les marchands, les boulangers, les traversiers, etc.
Nous connaissons mieux les membres du conseil et les fonctionnaires,
l'imposition des taxes, les demandes sur l'installation du
téléphone, et plus encore. L'histoire des chemins et routes est
particulièrement intéressante, ainsi que celle des cours d’eau.
Vous comprenez que nous
devons découvrir tous ces sujets par objet et période. Je vous offre
graduellement sur ces pages un travail de recherche pour les années
1855-1970, mais avant de commencer cette histoire de notre municipalité,
je me dois de vous instruire sur l’avant-corporation municipale. |
Pages suivantes : 1855 (2 pages)
La Seigneurie de
Cournoyer (2 pages) Essaie Historique Publication 19 avril 2009 Révision 23 septembre 2009 |