LE PREMIER CURÉ |
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1794Calice poinçonné de Laurent Amyot acquis en (Photo inventaire des biens culturels [IBC]) |
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Ciboire poinçonné de Laurent Amyot acquis en 1795 |
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Il est le fils de Pierre Martel et
Marie-Anne Roy. |
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Il naît le 18 décembre 1747 à
Montréal, Québec, Canada. Il est ordonné prêtre le 9 février 1772.
Il est, en 1773, à Boucherville, Montérégie, Québec. Il est
curé en 1782 à Saint-Charles, Chambly, Montérégie. Il le devient en
1796 à Saint-Marc, Québec. Il décède le premier décembre 1800.
Il est inhumé dans l’église de
Saint-Marc. |
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JOSEPH MARTEL 1794-1800 Le curé fondateur de la paroisse de
Saint-Marc naît à Montréal le 18 décembre 1747 ; il est fils de
Pierre Martel et de Marie-Anne Roy. Il est ordonné le 9 février
1772. Nommé à Saint-Charles en 1782, il traverse la rivière pour
s’installer dans sa nouvelle cure de Saint-Marc en 1794. Il y décède
le premier décembre 1800, après six ans de ministère. C’était un
homme à l’esprit ouvert et cultivé comme le démontre l’inventaire de
sa bibliothèque. Le sympathique curé Martel, en plus
d’accueillir dignement son Ordinaire et sa suite à l’occasion des
visites pastorales, aime sans doute recevoir des amis à sa table. Il
apprécie particulièrement son paroissien, le docteur Dominique
Mondelet, avec qui il peut discuter d’un sujet qui le passionne, la
médecine. Il invite aussi le jeune notaire Jean-Marie Mondelet qui
l’aide à tenir les livres de la Fabrique de Saint-Marc. Il reçoit
avec plaisir son grand ami François Cherrier, vicaire général et
curé de Saint-Denis, qu’il nomme exécuteur testamentaire. Il convie
également, son voisin immédiat, le riche marchand Charles Drolet. Il
aime aussi jouer de la musique, chasser avec son chien, pêcher,
étudier ou lire tout en fumant, étant bon adepte du pétun (tabac). Lorsqu’il rédige ses volontés
olographes à Saint-Marc, le 25 août 1797, il spécifie à
l’article qu’il veut que son Corps soit enseveli et mis dans une
bière de bois fermé. Il ne désire pas être revêtu d’habit sacerdotal
ni exposé selon la coutume. Il mentionne qu’il ne le désire non par
aucune singularité, ou mépris des saints usages et pratiques de
l’église, mais parce qu’ayant été indigne de cette qualité durant sa
vie, je ne mérite pas de porter les marques après ma mort. Il
précise que cette demande soit exécutée à la lettre et que son Corps
ne soit inhumé que trois jours après son décès, à moins de
putréfaction. (ANQM Minutier Pierre-Paul Dutalmé,
premier décembre 1800) L’affection de ses amis et des
paroissiens de Saint-Marc envers leur très dévoué curé est plus
forte que toute son humilité. Le vicaire général Cherrier ensevelit
donc le corps du bon curé Martel sous le chœur de l’église, du côté
de l’évangile, comme marque de respect, d’estime, d’honneur et de
reconnaissance envers lui. (Extrait de l’album du 200e :
Biographies tirées de : Dictionnaire du clergé canadien-français,
Allaire, 1901. (Annuaires du séminaire de Saint-Hyacinthe. Recherche
Marthe Beaudry, Carmen Laflamme et Georges Bellemare) Le 4 juillet 1799, le curé Martel
procède à la bénédiction de la première pierre en présence de ses
fidèles. Il remet à la fin de la construction les invitations de ces
confrères des paroisses avoisinantes pour la celle de l’église.
Puisqu’il décède en 1800, il n’enverra jamais ces invitations, elle
est ouverte officiellement à l’été ou l’automne 1801. En 1798, la Fabrique commande un
coffre-fort pour la somme de 9 livres. (ibid. année 1798) En 1799, un bedeau est engagé. Il
reçoit pour son année un quantum de 60 livres et une robe pour être
à la hauteur de sa situation. (robre = 48 livres) En 1800, une sacristine s’ajoute au
personnel et gagne 81 livres de salaires annuels ; Commande d’un confessionnal
portatif, 27 livres C’est ainsi que débute notre
histoire paroissiale. Dans l’album souvenir de
Saint-Marc-sur-Richelieu, ancienne Seigneurie de Cournoyer, vous
pourrez l’approfondir davantage. Cet album est disponible au
presbytère de Saint-Marc-sur-Richelieu (450-584-2185). |
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Publication : janvier 2004
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