Les procès-verbaux font état de la rue de l’Anse dans son
rapport du 19 novembre 1870. Deux cultivateurs demandent au
conseil de déboucher un chemin pour se rendre sur leur chemin de
front situé sur le bord de la rivière Richelieu. Il s’agissait
de municipaliser le chemin aujourd’hui situé entre les limites
des municipalités de la ville de Beloeil et de Saint-Marc.
En 1918, les riverains de cette rue demandent à la municipalité
de prendre à sa charge l’entretien de ladite rue pour la période
de l’été. À travers toute la municipalité, l’entretien des
chemins et routes durant la période d’hiver était à la charge
des propriétaires riverains.
Durant cette période, cette rue porte différents noms dont les
principaux sont le Chemin Lafrenière et la rue de l’Anse. Cette
dernière appellation est le nom officiel aujourd’hui.
Rendez-vous sur le site google maps, vous retrouverez les deux
appellations.
Le 5 octobre 1949, le conseil ordonne par règlement la fermeture
de ce chemin de front sur les parties de lot portant les
numéros 6 et 7. Il n’y avait pas de chemin officiel sur la
partie du lot 10, ce lot étant séparé des autres par le ruisseau
Chicoine. Le chemin fermé, chemin ayant déjà été appelé le
chemin du Roy, est remplacé par un autre chemin de front
beaucoup plus large et situé à environ 150 pieds des rives de la
rivière Richelieu.
En 1954, le conseil ordonne la construction d’un pont sur le
ruisseau Chicoine et le prolongement de la rue de l’Anse jusqu’à
l’intersection du Chemin Lafrenière actuel.
À ces débuts, les riverains étaient quelques cultivateurs. Vers
les années 1950 et suivantes, plusieurs habitations saisonnières
furent construites sur les rives de la rivière. Vers les années
1970, graduellement ces chalets devinrent des habitations
résidentielles.
Je vous invite à visiter le texte suivant :
ICI
Ce texte contient quelques photos qui situent bien l’évolution
de ce chemin de front devenu rue de l’Anse.
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Sources : Procès-verbaux 1855-1970
Publication : 29 décembre 2011
Modification : novembre 2016
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