Société d’Histoire de Cournoyer

Allocution de Jacques Hébert

Invitation à visiter votre site web

Bonsoir, chers amis,

Depuis vingt ans, la société d’histoire de Cournoyer nous a permis de faire revivre notre histoire, c’est-à-dire celle de la paroisse et de la corporation municipale de Saint-Marc-sur-Richelieu.

Si vous vous rendez sur le site internet de la société, vous naviguerez parmi les histoires qui se rapportent à notre passé ainsi que d’autres sujets d’intérêts régionaux.

Georges Bellemare me demande de faire partie des membres fondateurs d’une nouvelle société et j’ai accepté.

Depuis ce temps, j’ai fait des recherches particulièrement sur l’ile aux Cerfs et plus dernièrement sur l’histoire civique de notre municipalité.

Mes sources proviennent du ministère des Affaires municipales, du dictionnaire de Jean Cournoyer et la plus importante, des procès-verbaux de notre corporation municipale. Je les ai lus pour les années 1855 à 1970.

C’est réellement une belle histoire que la nôtre et elles s’inscrivent très bien parmi celles créées dans notre province de Québec.

La corporation de Saint-Marc de Cournoyer a été constituée en 1845. Cependant, on ne retrouve aucun document dans les archives de notre municipalité, mais sa constitution est notée dans les archives du ministère des Affaires municipales et dans les recherches de monsieur Jean Cournoyer.

En 1855, la corporation de Saint-Marc est constituée. Durant cette année, plusieurs de nos corporations voisines ont été constituées ou renommées. On retrouve dans les procès-verbaux vers le milieu des années 1900, un avis du gouvernement du Québec. Le conseil municipal est avisé que le nom de notre corporation est la corporation municipale de Saint-Marc et non celle de Saint-Marc de Cournoyer ou de Verchères ou sur Richelieu et/ou du comté de Verchères. Ces noms servaient dans la correspondance officielle. Une autre note découverte dans les premiers procès-verbaux de 1855 est une question posée par le maire John Frazer de Berry à son conseil municipal. Il demandait que les membres du conseil se prononcent si l’on doit garder les deux corporations municipales. Le conseil a choisi de n’en garder qu’une soit celle de la corporation municipale de Saint-Marc. Le nom de l’autre corporation municipale n’est pas inscrit dans le procès-verbal. Il s’agit peut-être de la corporation de Saint-Marc de Cournoyer

Le nom de Corporation municipale de Saint-Marc-sur-Richelieu a été officiellement donné en 1980 ainsi que les rues, les chemins, les rangs, ont été confirmés officiellement.

En étudiant ces procès-verbaux, on retrouve une longue liste de projets, de règlements, d’approbations diverses et autres qui nous indiquent le chemin parcouru tout au long de notre histoire.

Ses résolutions approuvent des projets, non seulement municipaux, mais aussi des projets privés.

La première compagnie d’aqueduc fut créée par Monsieur Clovis Senecal en 1888. Elle desservait une partie du village. D'autres compagnies furent fondées et ce n’est que vers le début des années 1970 qu’un service public est créé, l’A.I.B.R.

Les élections nous offrent une porte ouverte sur l’interprétation, parfois gratuite, des lois électorales. Au début de sa création, les citoyens votaient ouvertement lorsqu’il y avait élection. Une année le maire, qui était élu par le conseil et non par la population, s’est élu lui-même, maire de la municipalité.

L’électrification de la paroisse nous propose divers contrats signés avec diverses compagnies pour fournir de l’électricité. En 1923, un droit de passage sur le territoire de Saint-Marc est autorisé à la compagnie La Lampe électrique de Sainte-Julie limité.

Il est aussi plaisant de découvrir l’histoire du financement de la municipalité. Le premier emprunt retrouvé dans les archives remonte à 1860, le maire est autorisé à emprunter 30 $ pour pourvoir aux dépenses.

Avant 1927, le service de protection contre les incendies était fourni par une compagnie formée par des citoyens de Saint-Marc. En 1928, le conseil acquiert une pompe mobile et les accessoires nécessaires.

Et oui, en 1913, il y avait un trottoir de l’auberge Handfield jusqu’à la traverse. Ce trottoir était la propriété des propriétaires riverains et l’entretien était à leur charge.

L’histoire des routes est aussi intéressante. On remarque que rien ne change dans le temps. La route trente a pris presque 30 ans à se réaliser. Il en est ainsi avec le CHUM et d'autres projets provinciaux. À Saint-Marc, le prolongement du chemin de ligne de l’Église, rue Verchères, a pris 31 ans soit depuis sa demande en 1856 jusqu’à son prolongement jusqu’à la municipalité de Calixa-Lavallée.

Je pourrais vous en raconter pendant des heures, mais le temps m’est compté.

Je vous remercie de votre attention et vous invite fortement à visiter le site internet de votre société d’histoire.

 

Bonne fin de soirée

Jacques Hébert

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Publication : octobre 2013