Nous aimerions faire une mise au point sur l’article paru
dans l’édition du Cournoyer de décembre 2011 et portant sur
le meurtre d’Augustin Paradis, survenu à Saint-Marc en 1874.
Contrairement à ce qu’il indique, aucun procès n’a suivi ce
meurtre : un suspect a en effet été emprisonné pendant un
certain temps, mais il n’a jamais eu de poursuite et n’a
jamais été condamné.
L’auteur affirme que « le motif du meurtre a été le vol de
pièces d’or et d’argent ». Aucune preuve n’existe à
cet égard. Ce motif n’a jamais été divulgué. On peut
seulement supposer qu’il était stimulé par l’argent. De
notoriété publique, M. Paradis était un homme à l’aise, mais
se refusait à lui-même les conforts les plus
motivéordinaires de la vie.
Il est mentionné dans la publication, que le suspect a été
jeté en prison, mais libéré dès qu’un dénommé Parizeau,
aurait avoué avoir commis le meurtre avant de mourir et
« demande que sa confession soit rendue publique ».
Une telle succession d’événements est impossible : le
suspect a été libéré en 1875 et M. Parizeau est mort 19 ans
plus tard, soit en 1894.
Nous menons des recherches sur ce dossier depuis près de 10
ans. Nous n’avons trouvé aucune trace du supposé aveu de
M. Parizeau. Il n’en est fait mention ni dans son acte de
décès ni dans les journaux de l’époque. Si un tel document
existe, nous aimerions bien le voir. Jusqu’à preuve du
contraire, il n’existe aucune preuve que M. Parizeau était
« le véritable assassin d’Augustin Paradis », comme le
soutient le Cournoyer.
Anne-Marie et Jean-Paul Préfontaine
|